Démission du ministre Pierre Fitzgibbon – Le gouvernement de la CAQ doit refaire ses devoirs et retirer le projet de loi no 69 sur la gouvernance des ressources énergétiques
Démission du ministre Pierre Fitzgibbon – Le gouvernement de la CAQ doit refaire ses devoirs et retirer le projet de loi no 69 sur la gouvernance des ressources énergétiques
Montréal, le 3 septembre 2024. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) prend acte de la démission de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, à un moment charnière pour l’avenir énergétique de notre province. Cette décision inattendue, qui survient alors que le projet de loi no 69 visant à privatiser une partie du secteur énergétique est sur le point d’être débattu en consultations publiques, laisse un vide, mais aussi une opportunité afin de doter le Québec d’une véritable politique énergétique.
La FTQ considère que le départ du ministre Fitzgibbon offre au premier ministre François Legault l’occasion de faire preuve de vision et de courage politique en redressant la barre. Plutôt que de s’entêter dans une dérive qui menace nos ressources collectives et l’avenir de la transition énergétique, le gouvernement doit saisir cette chance pour réorienter ses priorités.
« La FTQ demande le retrait du projet de loi dans sa forme actuelle ainsi que la suspension du processus de consultation, et ce, jusqu’à ce qu’un Plan de Gestion Intégrée des Ressources Énergétiques (PGIRE) soit élaboré, afin de garantir une planification cohérente et durable de la transition énergétique. Il faut offrir aux Québécois et Québécoises une vision du 21e siècle du développement énergétique. Le projet de loi no 69 met en péril la survie du filet social québécois, et nous ne pouvons entériner cette approche. Collectivement, nous avons le devoir de laisser aux générations futures une politique énergétique cohérente et durable », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« La FTQ appelle François Legault à faire preuve de leadership en engageant le Québec dans la voie d’une politique énergétique juste, durable et respectueuse de l’intérêt public. C’est le moment pour le premier ministre de démontrer qu’il est capable de tourner la page et d’inscrire son gouvernement dans une démarche visionnaire, alignée avec les défis environnementaux de notre époque », conclut le secrétaire général.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.