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@Express SST
Karen Cyr, Lucian Craciun, Fanny Pes-Morissette, David-Alexandre Paquette et François Gagné
@Express SST 19 mai 2022

La loi « modernisant » le régime de la santé et sécurité du travail a introduit, le 6 octobre dernier, une modification visant le rôle et les obligations du milieu de travail relativement à la violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel.

Un risque présent dans les milieux de travail

La CNESST, avec raison, met de l’avant que cette forme de violence « n’est pas une problématique qui relève uniquement de la vie personnelle de la victime qui la subit. Elle peut également avoir une incidence sur les différents milieux dans lesquels évolue cette personne, dont celui du travail. Les employeurs et les travailleuses et travailleurs ont tous un rôle à jouer pour la faire cesser sur les lieux de travail. Ils ont des obligations pour protéger la santé et assurer la sécurité du travail et l’intégrité physique et psychique de la travailleuse ou du travailleur vivant de la violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel. »

Explication en vidéo

Capsule vidéo de la CNESST. Durée : 2 minutes.

Les obligations et responsabilités

Employeurs

L’employeur doit maintenant prendre certaines mesures, lorsqu’il sait ou devrait raisonnablement savoir que la travailleuse ou le travailleur est exposé∙e à une situation de violence conjugale ou familiale. Il doit notamment :

  • s’assurer que ses établissements soient équipés et aménagés de façon à assurer la protection du personnel (ex. : contrôle de l’accès aux lieux de travail, caméras de sécurité, bouton panique, etc.).
  • s’assurer que l’organisation du travail, ainsi que les méthodes et techniques utilisées pour l’accomplir sont sécuritaires et protègent la santé des travailleurs (ex. : permettre à une victime de violence conjugale un retour au bureau si elle est en télétravail).
  • utiliser les méthodes et les techniques visant à identifier, corriger et contrôler les risques de violence en milieu de travail (sensibilisation des travailleurs à la violence conjugale, politique sur la violence, plan de sécurité individuel, etc.).
  • informer adéquatement les travailleurs sur les risques liés à la violence, dont la violence conjugale et familiale (les informer sur les signes à reconnaître, procédures et/ou politique en place, etc.).

Travailleuses et travailleurs

La travailleuse ou le travailleur doit, notamment :

  • prendre connaissance du programme de prévention ou du plan d’action qui lui est applicable.
  • prendre les mesures nécessaires pour protéger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique.
  • veiller à ne pas mettre en danger la santé, la sécurité ou l’intégrité physique des autres personnes qui se trouvent sur les lieux de travail ou à proximité des lieux de travail.
  • participer à l’identification et à l’élimination des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles sur le lieu de travail et celles des autres personnes qui se trouvent sur les lieux ou à proximité des lieux de travail.

Des signes à surveiller :

  • des signes physiques (ecchymoses ou autres)
  • un changement significatif dans son comportement (nervosité, fatigue, etc.) ou dans son rendement (à la baisse)
  • des heures supplémentaires effectuées par la travailleuse ou le travailleur (la personne semble se réfugier dans son travail)
  • un problème soudain d’assiduité
  • un isolement du reste de l’équipe et des refus fréquents de participer aux activités en dehors du travail
  • des interruptions anormales au travail pour des raisons personnelles (appels, textos et courriels fréquents du conjoint ou de la conjointe, visite du conjoint ou autre membre de la famille, etc.)
  • des observations ou préoccupations de collègues de travail en lien avec le comportement de la personne
  • une dénonciation de la part d’un collègue

Si une personne vit de la violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel qui se poursuit au travail, elle ne doit pas hésiter à demander de l’aide et à informer son employeur. Les travailleurs ont le droit, notamment, d’obtenir des conditions de travail qui respectent leur santé, leur sécurité de même que leur intégrité physique et psychique.

Consulter le site de la CNESST sur la prévention en milieu de travail

La saison chaude en toute sécurité !

Avec l’arrivée du beau temps, les usagers de la route se multiplient et se diversifient. À vélo, à pied, à moto ou en auto, il faut rester vigilant, prudent et respecter les limites de vitesse. La route, ça se partage ! On ne le répétera jamais assez.

L’an dernier, le Québec a enregistré 347 décès sur ses routes, selon la SAAQ, et les cyclistes et les motocyclistes ont été particulièrement vulnérables.

Plante toxique

Les beaux jours nous ramènent également les moustiques, ainsi que les plantes toxiques. Alors, n’oubliez pas votre chasse-moustique, mais surtout informez-vous sur les plantes toxiques, d’autant plus si vous devez travailler à l’extérieur. Hydro-Québec offre d’ailleurs une autoformation sur Agili-T, numéro de cours : 25004701.
 

Santé mentale
Bonnes habitudes !

Depuis la Semaine de la santé mentale, début mai, avez-vous pris quelques minutes pour faire le bilan de votre état de santé mentale ?

Il est sain de prendre un moment et de faire un survol, et ce plusieurs fois par année, afin d’évaluer les faiblesses, les problèmes et les situations qui mettent à risque notre état de santé. Cela permet également de réfléchir et d’appliquer des moyens pour éviter ou pallier les situations à risque, en plus de mettre en pratique de saines habitudes pour améliorer notre santé mentale.

Campagne 2022 de la Semaine de la santé mentale : L'empathie !

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Le pouvoir de l’empathie !

Selon Helen Fishburn, de l’Association canadienne pour la santé mentale, la mise en pratique de l’empathie permet de réguler ses émotions, de tisser des liens avec les autres et de briser l’isolement.

Saviez-vous que l’empathie est une compétence qui se développe avec le temps et de la pratique ?

Avoir de l’écoute et de la sollicitude, reconnaître et accepter la détresse de l’autre, et éviter les jugements sont tous des éléments de l’empathie que l’on peut adopter. Il est important d’avoir de l’empathie envers soi, comme envers les autres, d’autant plus que les deux dernières années ont été difficiles pour plusieurs. Soyez à l’écoute et non dans le jugement !

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L’incertitude, quel sentiment effrayant !

L’incertitude a un effet néfaste sur la performance au travail et sur la santé mentale des employés et on peut dire que la pandémie à contribuer à augmenter l’incertitude ressentie et vécue chez plusieurs personnes. Le stress causé par l’incertitude n’affecte pas seulement les employés, mais aussi les gestionnaires et les dirigeants.

Pour diminuer le plus possible les périodes d’incertitude, il est préférable que les individus s’adaptent et apportent des solutions au fur et à mesure et non de voir à long terme. Comme on dit : un problème à la fois.

C’est important de prendre le temps de garder l’équilibre et de vous soucier de votre santé mentale ; vous serez mieux outillés pour traverser des périodes d’incertitude. Voici une vidéo sur le sujet de M. Robert Bouchard, formateur et médiateur en communication non violente.

Visionner le vidéo sur l'incertitude de M. Robert Bouchard

* Une connexion au réseau HQ est requise pour visionner.
Source : Hydro-Québec

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Vos délégués sociaux du 4250

À tout moment, et plus particulièrement en cette période trouble et difficile,
nous sommes là pour vous.

Pour retrouver votre bien-être émotionnel, faites appel à nous,
vos Délégués sociaux (DS) du 4250. Pour une écoute confidentielle et une aide personnalisée, contactez-nous : Liste et coordonnées des DS 4250.

Le Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF)
est également à votre disposition : 1 866 871-5335.

Ça va mal à’shop : quand le travail rend malade

La FTQ lance une websérie sur les risques psychosociaux en milieu de travail.

Par l’entremise de témoignages de travailleurs et de travailleuses, les huit épisodes de 5 à 10 minutes de la série « Ça va mal à’shop » abordent des enjeux concrets et proposent des solutions pour remédier aux problèmes à la source. La FTQ espère que ce projet incitera les milieux de travail à entreprendre des discussions décomplexées et sans tabous sur le sujet de la santé mentale au travail.

« Cette websérie a pour objectif de démystifier les risques psychosociaux au travail et surtout d’enlever le poids de la responsabilité individuelle sur les épaules des travailleurs et des travailleuses qui vivent de la détresse. Il est simpliste de penser qu’il suffit d’une marche par jour pour être indifférent à un emploi toxique ou oppressant! Ce qu’il faut, c’est revoir complètement l’organisation du travail de ces milieux et c’est ce que nous souhaitons entamer avec cette série. Ce n’est pas normal de souffrir au travail et il faut se le rappeler », indique Daniel Boyer, président de la FTQ.

Ça va mal à'shop : quand le travail rend malade

Source : FTQ
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L’aperçu de mai
Bulletin du CPSS 4250

Le lien doit être ouvert avec le réseau HQ.

En bref

Campagne Hydro-Québec :
Matières dangereuses = Matière à réflexion !

Lien vers la campagne

Gagnant du 1er prix du concours vidéo jeunesse 2021-2022 de la CNESST :

Employé modèle 

Nous sommes ouverts à toutes vos suggestions de sujet à diffuser en matière de santé et sécurité. Faites-nous-les parvenir à bien-etre@ssphq.org.

Prenez soin de vous !

Karen Cyr
Lucian Craciun
Fanny Pes-Morissette
David-Alexandre Paquette
François Gagné, responsable politique